Critiques

Critique du film Yesterday (2019)

Par Jean Laquerre

J’ai eu la chance et le plaisir d’aller assister à l’avant-première du film Yesterday, présenté à Montréal le lundi 3 juin dernier au cinéma Nova Scotia, rue Sainte-Catherine. Accueil sympathique mais billets anonymes. En effet, aucune indication sur le billet du titre du film que nous allons voir. Dans la salle, en attendant le début de la projection: pas de musique, de bande-annonce, de publicité. Curieux. Seule une reproduction de l’affiche projetée sur l’écran. Mais la salle est assez pleine et une rangée était réservée, à des V.I.P. ? (Plutôt à des propriétaires de salles de cinéma, à mon avis). Bon ça commence.

Yesterday au cinéma | Photo : Jean Laquerre

L’histoire du film est somme toute assez simple si on accepte le précepte de base : Personne ne se rappelle des Beatles en 2018!  Car le film est actuel, mais sans les Beatles. Dans ces temps où nous avons plusieurs films musicaux biographiques, pensons à Bohemian Rapshody ou Rocketman, ce film est une fiction.  Avec de la bonne musique.

Acté par un inconnu. Himesh Patel joue un employé d’entrepôt (Jack Palick) qui s’embête à son emploi. Il a une échappatoire: c’est un musicien auteur/compositeur. Mais sa carrière ne va nulle part. Il annonce à sa gérante-roadie-chauffeure (superbement jouée par Lily James) qu’il abandonne. C’est fini pour lui la vie de musicien.

De retour en vélo, près de chez lui un phénomène planétaire se produit et, pendant 12 secondes, il n’y a plus d’électricité sur la Terre ! Mais plus d’électricité veut aussi dire plus de lumière en pleine nuit, et il se fait frapper par un autobus. À sa sortie de l’hôpital sa gérante-roadie-chauffeuse lui offre une nouvelle guitare puisque l’accident n’a pas seulement cassé deux de ses dents mais aussi son instrument de musique de prédilection. Il joue alors Yesterday que personne à la table ne reconnaît ! Il fera une recherche sur internet: rien sur les Beatles, sur John, Paul, George ou Ringo : néant. Connaissant comme tout bon musicien la majorité des chansons du Fab-four, il recommencera à jouer et se fera connaître de plus en plus, et ce très rapidement.

Débutera alors pour lui une série de spectacles, (première partie de Ed Sheeran qui joue ici son propre rôle, il est hilarant) qui le mèneront au sommet de la gloire avant même d’avoir produit son premier disque. Ce sera un greatest hits avant qu’il n’en ait vendu un seul. La scène des choix de titre de l’album est très drôle. Répondant à un défi de l’animateur James Corden, de l’émission Late Late Show, il inventera sur le champ la chanson Something pour une invitée de l’émission.

Notez ici que je ne vole pas un punch. Cette partie de la scène n’est pas dans le film ! Elle n’est que dans la bande-annonce internationale, même pas dans la promo britannique. Un peu comme la course d’auto sur la plage dans la bande-annonce de Help. (Je parle ici à des fans des Beatles après-tout…)

Les clins d’oeil aux Beatles que l’on connaît sont présents, mais aussi au Coca-Cola et à l’oeuvre de J.K. Rowling.  Le site IMDB nous parle d’un personnage du nom de Ringo Starr mais je ne me rappelle pas l’avoir vu. Il faudra donc que j’y retourne. Probablement que toutes les entrevues que j’ai vues sur IMDB se retrouveront sur le Blu-ray. Parlant de britannique, c’est un film que j’ai vu en anglais d’Angleterre avec l’accent assez carré Britannique merci. À de nombreuses reprises, j’ai eu de la difficulté à tout comprendre. Mais j’irai le revoir en français, car c’est un film à revoir.

Yesterday, le film | 2019

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