Et de 10 !

Une sinistre rumeur circulait comme quoi il y avait de fortes chances que Mark David Chapman puisse être libéré, heureusement ce ne sera pas le cas.  Il est de nouveau admissible à une demande en 2020. Détails ci-dessous.

ALBANY  (État de New York, États-Unis) – Dans une affaire de karma instantané (Instant Karma), le meurtrier de John Lennon s’est vu refuser une libération conditionnelle pour la dixième fois, a appris le Daily News.

Mark David Chapman a été informé de l’actualité après avoir comparu mercredi devant un comité de libération conditionnelle de deux personnes cette semaine, a indiqué une source à The News.

Chapman surveillera les roues (he will be watching the wheels) de derrière les barreaux pendant au moins deux ans, puis il sera admissible à la libération conditionnelle.

La décision de refus, obtenue par le Daily News, indiquait que la libération de Chapman “serait incompatible avec le bien-être et la sécurité de la société et déprécierait ainsi le caractère grave du crime au détriment du respect de la loi”.

“Votre rapport sur les antécédents criminels reflète le fait que c’est votre seul délit,” dit la décision. “Cependant, cela n’atténue pas vos actions.”

Chapman a un casier judiciaire vierge depuis 1994 et était considéré comme présentant un faible risque de récidive.

“Néanmoins, rien de tout cela ne pèse sur la gravité de vos actes ou sur les pertes de vie graves et insensées que vous avez causées”, a écrit le panel.

“Vous avez certes soigneusement planifié et exécuté le meurtre d’une personne de renommée mondiale sans autre raison que de gagner en notoriété et, bien que la vie de personne ne soit pas plus valable que la vie d’autrui, le fait que vous ayez choisi Personne et aimée par des millions de personnes, indépendamment de la douleur et de la souffrance que vous pourriez causer à sa famille, à ses amis et à tant d’autres, vous avez manifesté un mépris total pour le caractère sacré de la vie humaine et la souffrance des autres.

“Ce fait reste une préoccupation pour ce panel.”

La veuve de Lennon, Yoko Ono, a refusé de commenter par son avocat, Jonas Herbsman.

Herbsman a dit que Ono avait envoyé à nouveau à la commission des libérations conditionnelles une lettre demandant que Chapman soit gardé sous clé. Il a déclaré que le contenu était le même que celui qu’elle avait envoyé les années précédentes, dans lequel elle exprimait sa crainte d’être libéré non seulement pour sa sécurité et celle des deux fils de Lennon – Julian et Sean – mais aussi pour Chapman lui-même. Ono a déclaré qu’il pourrait être en danger de la part des fans des Beatles toujours en colère, à la recherche d’une revanche.

Le comité de libération conditionnelle a convenu que la libération de Chapman pourrait constituer un problème de sécurité publique, car «quelqu’un peut tenter de vous nuire par colère ou vengeance, ou pour la même raison que vous avez fait John Lennon, la notoriété».

Chapman, maintenant âgé de 63 ans, a tiré sur Lennon le 8 décembre 1980, alors que le célèbre ex-Beatle et Ono retournaient dans leur maison Dakota en face de Central Park après une séance d’enregistrement nocturne.

Condamné à 20 ans d’emprisonnement à vie, M. Chapman réside actuellement dans le centre correctionnel de Wende, dans le nord de l’État.

Lors des précédentes audiences de libération conditionnelle, le tueur jadis grassouillet a prétendu avoir trouvé Jésus derrière les barreaux.

Chapman a déclaré qu’il avait ciblé Lennon en raison de sa renommée et de la croyance tordue que le rocker était un faux pour vivre un style de vie d’élite.

Il est gardé en détention préventive contre son gré et travaille comme commis administratif. Il est autorisé à sortir de sa cellule au moins trois heures par jour.

Chapman est également inscrit dans le programme de “regroupement familial” du système pénitentiaire, qui lui permet des visites conjugales avec son épouse, Gloria Hiroko Chapman, qui l’a épousé 18 mois avant le meurtre et rend visite à son beau-père. Sa femme n’a pas pu être jointe pour commenter.

Lors de précédentes audiences de libération conditionnelle, M. Chapman a déclaré qu’il était prêt à payer pour son crime en prison “peu importe la durée, pour toujours”.

Il a une fois mis Mme Ono en colère quand il a dit qu’il croyait que Lennon lui aurait pardonné.

Chapman a déclaré lors de précédentes audiences de libération conditionnelle que s’il est libéré, il y a un ministre qui a accepté de le prendre sous son aile et de lui donner un emploi.

Au lieu de cela, il continuera probablement son travail de prisonnier.