Critique de spectacle

• Artiste invité : Guy Braunstein, violoniste, réalisateur et arrangeur.
• Cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue, 23 mai 2025.
• Sous la direction d’Alain Trudel.
• Un reportage de Michel Laverdière.

Vendredi, 23 mai 2025, 19h15, arrivée à la cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue à deux pas du Studio Bulldog de notre ami Mathieu Lacourse, à Longueuil. Ce soir, BEATLES SYMPHONIQUE présenté dans le cadre du Festival Classica dirigé par mon ami le baryton Marc Boucher, qui connaît aussi une carrière internationale et avec qui nous avons eu le privilège d’enregistrer quelques disques du temps de XXI-21 Productions.

Première surprise, la splendeur de cette cathédrale située à Longueuil et que hélas! je ne connaissais pas. Si vous passez dans le coin, prenez la peine de la visiter! Deuxième surprise, le public! À 90% des gens de mon âge, des boomers en majorité, de 57 à 77 ans… Hé oui, nous en sommes là!

Au programme, l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières dirigé par Alain Trudel.

En première partie, The Great Beatles Singles Suite 1 : I Want to Hold tout Hand, We Can Work it Out, Strawberry Fields Forever, Hello-Goodbye et Lady Madonna. Deuxième partie : All You Need is Love, Help!, Yesterday et Get Back. Des arrangements fougueux et complexes afin de mettre en valeur toutes les sections de l’orchestre. Un feu roulant de musique qui laisse le spectateur pantois… j’ajouterais même « épuisé » devant cette pléthore de rythmes et d’arrangements élaborés.

Une courte intermission et enfin ce sera le Abbey Road Concerto avec le violoniste qui a écrit les
arrangements, joué et produit l’enregistrement qui s’est mérité les éloges de la chronique musique
classique du Devoir. Et effectivement, ce Guy Barumstein de l’Orchestre Philharmonique de
Berlin est un virtuose de haute voltige. Le concerto se divise ainsi :

Abbey Road Concerto

I – Ouverture
II – Come Together
III – Intermezzo 1 – Oh! Darling
IV – Intermezzo 2
V – Something
VI – Intermezzo 3 – Octopus’s Garden
VII – Intermezzo 4
VIII – Here Comes The Sun
IX – I Want You (She’s So Heavy)
X – Because
XI – Cadenza – Remembering… Strawberries?
XII – Maxwell’s Silver Hammer
XIII – Golden Slumbers
XIV – Carry That Weight
XV – The End.

Comme il s’agit d’une suite, il n’y a pas de pause entre les différentes parties, mais l’audience ne
pouvait se retenir d’applaudir entre les pièces et le violoniste a profité de cet écart du public pour
établir un dialogue mimé et rétablir le silence dans la joie.

Évidemment, après The End, le public s’est levé d’un bloc, porté par l’enthousiasme et le plaisir
ressenti.

Une soirée enivrante de virtuosité et à des années-lumière de la musique de détente nouvelâgeuse… Merci au Festival Classica d’avoir programmé ce concert cette année… On suivra désormais de près les prochaines éditions.

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BEATLES SYMPHONIQUE FESTIVAL CLASSICA.
Orchestre symphonique de Trois-Rivières

Crédits

• Article publié en juillet 2024
• Rédaction et photos : M. Michel Laverdière
• Révision : M. Richard Baillargeon et M. Alain Lacasse
• Montage infographique de l’article en format PDF : M. Lionel Rochette